Théorie polyvagale : déchiffrement des indices de danger dans son environnement

Nous sommes tous conçus dès la naissance pour observer, traiter et répondre aux stimulis extérieurs. Chevaux comme êtres humains, nos mécanismes de défense sont les mêmes.

C’est inconsciemment que nous passons notre vie à détecter les signaux de danger ou de sécurité.

Selon la théorie polyvagale du Dr Porges c’est l’interprétation du cerveau qui explique nos réactions face aux diverses situations.

Nous savons aujourd’hui que notre système nerveux autonome possède 3 branches: un système parasympathique double (ventral et dorsal) et un système sympathique.

1/ Le système vagal parasympathique ventral

On l’appelle également frein vagal car ce système innerve le coeur et ralentit notre fréquence cardiaque.

Ce système vagal ventral est la clé de coûte de ce que le Dr Porges a appelé « le système d’engagement social » car il permet les interactions en face à face.

Seul le fait de se sentir en sécurité et ne percevoir aucun signal de danger permet d’activer ce système d’engagement social.

2/ Le système sympathique

La branche sympathique du système nerveux autonome s’active quand nous ressentons une gêne, quand quelque chose déclenche une neuroception de danger.  

A ce moment là, nous produisons des hormones du stress et une augmentation du métabolisme pour avoir l’énergie suffisante pour réagir: combattre ou fuir.

3/ Le système vagal parasympathique dorsal

L’activation défensive de cette branche se produit quand il n’est plus possible de fuir ou de combattre. L’être confronté à la situation se sent piégé et impuissant.

Nous sommes tous conçus dès la naissance pour observer, traiter et répondre aux stimulis extérieurs.

En cas de stress extrême, le corps se met aux commandes et fait ce qu’il a à faire pendant que le cerveau se tient sur la touche, incapable d’autre chose que de siffler, taper du pied ou regarder le ciel.

Stephen King